Lomepal hausse la température à « 50°» et dresse le constat d’un univers défaillant pour son nouveau clip

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Le rappeur a reculé pour mieux sauter. En dévoilant son dernier album, il a prouvé qu’il s’est retiré pour une bonne raison. 

En fin d’année 2019, Lomepal disparaissait des écrans, laissant planer un doute sur une probable retraite musical. Mais le rappeur a pris tout le monde de court en revenant dernièrement avec un album surprise baptisé « Mauvais ordre »


Contre toute attente, le rappeur est revenu sur le devant de la scène en septembre dernier avec son troisième album intitulé « Mauvais ordre ». Il s’agit d’un projet de 15 titres sans aucun featuring et qui est déjà disque de platine en un mois d’exploitation  seulement. Sur cet opus, Lomepal arrive avec un nouvel univers musical en ajoutant de la fiction à ses textes. L’opus est né lorsque le rappeur et son équipe sont entrés en séminaire dans le sud de la France en juin 2021.

Un avant-gout caniculaire >>>


Pour illustrer ce projet, le rappeur a livré le clip du titre « 50° ». Avec ce morceau percutant, le rappeur se la joue écolo en dressant le bilan du monde actuel, faisant face à des canicules de plus en plus extrêmes en raison de la pollution et des dérèglements climatiques au détour de l’ambiance folle de ses derniers concerts. Sur une prod alternative aux sonorités rock concoctée par JeanJass, Lomepal distille ses plus belles punchlines dans un décor assez mélancolique.  Le visuel a été réalisé par Momo & Théo


Le titre «50° » est un pur chef d’œuvre lyricale.  En en profite pour vous glisser les paroles ci-dessous :

[Intro]
Soit c'est ce monde, soit c'est moi
[Couplet 1]
Sa grand-mère la pute, j'ai rêvé qu'j'étais quelqu'un d'premier degré
Journée fantôme Paris mi-août, verre de rhum à cinquante degrés
J'le sirote sous cinquante degrés, y a quelque chose qui cloche
J'sais qu'cette existence s'ra intense jusqu'au dernier carat
La voyante sursaute à chaque fois qu'elle retourne une dе mes cartes
Juste unе vie pour apprendre à vivre, comment tu veux faire ?
J'sais même pas où je vais, je fais que suivre les feux verts, hey
[Pont]
C'est la meilleure, j'suis au bon endroit
Rien fait comme il faut mais j'suis au bon endroit
C'est la meilleure, j'suis au bon endroit (let's go)
Que des mauvais ch'mins mais j'suis au bon endroit
[Couplet 2]
Tout l'monde peut devenir une star, même un Stan
Mets-moi dans n'importe quel corps, j'trouverai l'moyen d'remplir un stade (oh oui)
Bien sûr qu'j'aime le goût du power, dis-moi qu'j'ai mauvais fond, j'te répondrais : "Bah ouais"
Comme ça, ça va vite, tu t'casses et tu t'racontes ta p'tite histoire
C'est bizarre, que des gens bizarres, leur musique est bizarre
Putain, j'aurais dû m'méfier en voyant le flyer
Maudite soit cette ville, la vie s'rait bien plus supportable ailleurs
Trouve-moi un miroir qu'j'demande des vacances à mon employeur
Quatorze heures d'avion pour avoir le droit d'admirer l'Eden
Si j'étais pas riche, c'est sûr, j'aurais des dettes
Short Pinia, claquettes-chaussette sur du reaggaeton
J’ai finis par devenir le douchebag que je rêvais d'être (oh)
Soit c'est ce monde, soit c'est moi
Cinq ans qu'j'ai grimpé la falaise, là, c'est mon écho qui parle
J'ai un truc à faire avaler, là, c'est mon ego qui parle (oh, oh)
Juste une vie pour trouver un sens ou profiter des cinq
Est-ce que j'ai l'temps ? J'sais pas, y a pas marqué où s'arrête mon aller simple, comment j'vais ?
Huit millions d'façons d'voir le dessin, p't-être toujours, p't-être jamais sain, j'suis pas médecin
[Pont]
Ô Dieu, comprends moi, je recherche le goût de la première fois
[Couplet 3]
Quelle aubaine aujourd'hui : le soleil est plus chaud que jamais, le sol se dessèche et je bronze sur la paille
Bien sûr qu'c'est la fin du monde et j'ai un peu peur de pas avoir le temps de t'faire payer tes woh
T'as voulu m'mettre dans la woh mais, maintenant, tu baves comme un woh
Regarde-moi, j'suis bien dans ma woh, regarde-moi, j'suis en train de surfer le dernier tsunami
La fin approche mais, avant ça, t'inquiète pas, tu paieras pour toutes tes woh
J'oublie jamais ce qu'on m'woh, j'oublie jamais (oh)
[Outro]
Quelle aubaine aujourd'hui : le soleil est plus chaud que jamais, le sol se dessèche et je bronze sur la paille
Bien sûr qu'c'est la fin du monde et j'ai un peu peur de pas avoir le temps de t'faire payer tes woh
T'as voulu m'mettre dans la woh mais, maintenant tu baves comme un woh
Regarde-moi, j'suis bien dans ma woh, regarde-moi, j'suis en train de surfer le dernier tsunami
La fin approche mais, avant ça, t'inquiète pas, tu paieras pour toutes tes woh
J'oublie jamais ce qu'on m'woh, j'oublie jamais (no)